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Bioécologie

Les nanotechnologies, gros débouchés et débats agités

27 Janvier 2010 , Rédigé par JMB Publié dans #Radionucléides - chimiques - nanoparticules...

Un nouveau débat public a été annulé hier soir à Orsay pour cause de «dégradations». Pourquoi les nanotechnologies suscitent-elles des réactions épidermiques ? Où les trouve-t-on, à quoi servent-elles ? Les réponses.

Par MARIE PIQUEMAL

nanoparticule-d-oxyde-de-zinc.jpgC'était l'un des engagements du grenelle de l'environnement: organiser un grand débat public sur les «risques et les conditions de développement des nanotechnologies». Sauf que ce tour de France des réunions, entamé à la mi-octobre, n'est pas franchement concluant. Les rencontres sont souvent perturbées sinon annulées comme ce mardi soir à Orsay ou récemment à Lyon sous la pression des anti-nano, révoltés par le principe même du débat. Pourquoi les nanotechnologies suscitent-elles des réactions si épidermiques ? Qu'appelle-t-on nanotechnologies ? Où les trouve-t-on et à quoi servent-elles ? Et quels sont les risques ? Les réponses, point par point. (photo : nanoparticule d'oxyde de zinc -source : BASF-).

De quoi parle-t-on ?

Les nanotechnologies regroupent des applications extrêmement diverses, n'ayant rien à voir les unes avec les autres. Leur seul point commun, c'est la dimension. On parle là de la production de matière à l'échelle du nanomètre, qui équivaut à un milliardième de mètre. Disons qu'un nanomètre est l'échelle intermédiaire entre celle des atomes et celle des plus petits objets existants.

Quand sont apparues les nanotechnologies ?

Le nom de Richard Phillips Feynman revient souvent dans les livres consacrés aux nanos. Dans un discours remarqué en 1959 au congrès annuel de la Société américaine de physique, il rappelle à la communauté scientifique, comme un défi: «il y a beaucoup d'espace en bas».

«A partir du moment où l'on a découvert l'atome, on était déjà dans le domaine des nanotechnologies», résume Pierre Morin, directeur de recherche CNRS, à l'Institut de nanotechnologies de Lyon. Sauf que «façonner la matière à l'échelle du nanomètre est compliqué. D'abord parce que le microscope optique (le classique, ndlr) ne permet pas de voir les nanoparticules... Aujourd'hui, il existe de nouveaux outils mais on ne voit pas parfaitement ce que l'on fait. On travaille toujours un peu à l'aveugle.»

Quel est intérêt ?

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