Un nouveau regard sur la biodiversité
13 Octobre 2014 , Rédigé par Bioécologie Publié dans #Biodiversité, #Chercheurs - projets de recherche...
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Un article de Taïna Cluzeau, Le CNRS - Le Journal, 13 octobre 2014.
Décryptage d’une toute nouvelle science, la biogéographie fonctionnelle, qui aide déjà à mieux comprendre les conséquences du changement climatique.
Quel point commun y a-t-il entre une chauve-souris, un renard et un ver luisant ? Ce sont des animaux nocturnes. Ces caractéristiques communes entre êtres vivants, les chercheurs les appellent aussi traits fonctionnels, ou plus simplement fonctions. Il y en a, bien sûr, une multitude, et une nouvelle discipline, la biogéographie fonctionnelle s’est donné la tâche d’étudier leur répartition géographique. Une étude a, par exemple, montré que la nocturnalité est plus fréquente dans les territoires à forte densité humaine. Très certainement parce que les animaux évitent de côtoyer l’homme, actif pendant la journée. « La particularité de cette science, c’est qu’elle s’appuie sur les fonctions des organismes et non plus sur les espèces pour étudier les écosystèmes »,souligne Cyrille Violle, chercheur au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe)1, à Montpellier. Il vient de diriger un numéro spécial de la revue PNAS sur le sujet.
Anticiper les conséquences du changement climatique
Ces fonctions portées par les organismes peuvent être des caractéristiques physiologiques, morphologiques ou comportementales. Ainsi, quand Cyrille Violle étudie la répartition des traits fonctionnels des plantes en Amérique, il se focalise sur une vingtaine de caractéristiques telles que la masse des graines, la hauteur des végétaux ou encore la densité de leurs feuilles dont dépend notamment l’absorption de CO2 de l’atmosphère. Et ce n’est pas un hasard, car, à terme, un des buts principaux de la biogéographie fonctionnelle, c’est de « comprendre et prédire la réponse globale de la planète au changement climatique », explique le chercheur. Mieux connaître le rôle fonctionnel des organismes au sein de leur écosystème, c’est pouvoir anticiper leur réaction en cas de modification de l’environnement.
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